Autobiographies, Mémoires, Témoignages
Mémoires d'un Parisien de Lutèce
Les hasards de l'histoire et de l'archéologie nous ont permis de découvrir un manuscrit assez bien conservé, écrit en langue latine sur rouleaux par un Parisien de Lutèce. Ce manuscrit, que nous avons traduit, éclaire la vie quotidienne de Paris antique entre la mort de l'empereur philosophe Marc Aurèle et les premières invasions du Ille siècle de notre ère, entre la fin de l'apogée de l'Empire romain et les débuts de sa décadence. A travers l'autobiographie de ce Parisien, mort il y a dix-sept siècles et pourtant si proche parfois de nos joies et de nos préoccupations, nous participons aussi aux bonheurs et aux malheurs d'un homme qui se donna à la vie, aux tragédies et à la mort de sa cité et en fut un des chefs vénérés.
Nous voyons émerger, dans la splendeur d'antan, des monuments qui sont devenus des vestiges, des ruines, ou qui ont disparu de la mémoire des hommes. Au sein de la paix romaine s'animent, sous la plume d'un des ses plus remarquables bienfaiteurs, les rues et les places, les citoyens et les esclaves, les artisans et les commerçants, les sénateurs et les fonctionnaires, tous les hauts dignitaires comme le petit peuple d'une cité florissante qui s'élevait dans ce quartier de la rive gauche, ce quartier dont les Mémoires d'un Parisien de Lutèce montrent qu'il n'a jamais aussi bien mérité l'épithète de latin.
Nous voyons émerger, dans la splendeur d'antan, des monuments qui sont devenus des vestiges, des ruines, ou qui ont disparu de la mémoire des hommes. Au sein de la paix romaine s'animent, sous la plume d'un des ses plus remarquables bienfaiteurs, les rues et les places, les citoyens et les esclaves, les artisans et les commerçants, les sénateurs et les fonctionnaires, tous les hauts dignitaires comme le petit peuple d'une cité florissante qui s'élevait dans ce quartier de la rive gauche, ce quartier dont les Mémoires d'un Parisien de Lutèce montrent qu'il n'a jamais aussi bien mérité l'épithète de latin.