Le Roman d'Agrippine
Ce livre ne relève ni du « genre » de l'histoire romancée, ni du roman historique : c'est tout simplement de l'histoire pure racontée par un romancier, c'est-à-dire les faits, présentés dans leur nudité et leur exactitude historique, par un écrivain qui sait admirablement raconter une histoire.
La part du romancier se limite au talent avec lequel le récit est fait, à la vivacité des images, à la rapidité du mouvement. Quoique plusieurs règnes défilent sous nos yeux, le tempo du roman suit un rythme extrêmement rapide et presque haletant. Le lecteur oublie parfois qu'il s'agit de personnages dont la physionomie a été stylisée par les historiens, tant ils sont vivants et présents.
L'habituel talent de Roger Vercel et son tempérament de romancier, appliqués à un épisode historique, ont fait merveille. Le lecteur vit, véritablement, dans cette Rome décadente aux spectacles extravagants, aux banquets insensés, gouvernée par des fous et des dégénérés.
Marcel BRION
de l'Académie Française
La part du romancier se limite au talent avec lequel le récit est fait, à la vivacité des images, à la rapidité du mouvement. Quoique plusieurs règnes défilent sous nos yeux, le tempo du roman suit un rythme extrêmement rapide et presque haletant. Le lecteur oublie parfois qu'il s'agit de personnages dont la physionomie a été stylisée par les historiens, tant ils sont vivants et présents.
L'habituel talent de Roger Vercel et son tempérament de romancier, appliqués à un épisode historique, ont fait merveille. Le lecteur vit, véritablement, dans cette Rome décadente aux spectacles extravagants, aux banquets insensés, gouvernée par des fous et des dégénérés.
Marcel BRION
de l'Académie Française