Les Années de braise
Réfugié à Vézelay, au chevet de sa chère Marie-Madeleine, Jules Roy contemple le spectacle d'un monde au sein duquel il a si longtemps ferraillé. S'il croque encore ses contemporains, c'est à condition qu'ils viennent jusqu'à lui, tels Rostropovitch, Gainsbourg ou Mitterrand et, bien sûr, Pivot. Lui ne se dérange guère que pour l'âne Ulysse ou quelques réceptions au palais de l'Élysée, bien qu'elles ne vaillent pas la saint-cochon chez Meneau ! Il se recueille, s'économise, consacre ses forces à l'écriture, son permanent combat.
Jamais Jules Roy n'a porté si haut son art. Ce dernier volume du Journal témoigne d'une maîtrise exceptionnelle qui met en valeur l'authenticité des sentiments et la vanité de la comédie humaine.
Jamais Jules Roy n'a porté si haut son art. Ce dernier volume du Journal témoigne d'une maîtrise exceptionnelle qui met en valeur l'authenticité des sentiments et la vanité de la comédie humaine.