Vézelay ou l'amour fou
« Aucun lieu n'est, semble-t-il, à la fois plus léger et plus pesant, plus fatal. Qui le touche s'y brûle et ne se remettra jamais de son approche, même à distance. Qui a bu de son vin aura toujours soif. Ton sein est une coupe arrondie où le vin ne manque pas... Qui s'est réchauffé à ses flammes aura toujours froid ailleurs. Qui a contemplé une fois cette ville et ses remparts ne pourra plus se passer d'elle, qui a dormi là ne rêve que dy mourir. Quelque chose d'indéfinissable, peut-être d'infini, vibre en soi, qui agit dans la conscience ou l'inconscience, les articulations et les replis du corps et de lâme, dans la lumière ou dans le trouble. »