Les Flammes de l'été
"Vers quel abîme courais-je ? Aimer me semblait la seule entreprise digne d'un homme, au moment même où je pensais avoir le coeur trop desséché pour m'y livrer. Je confondais amour et passion parce que je n'étais que passion. J'avais attendu une félicité vaste et profonde, et sous la puissance de laquelle mon coeur eût craqué, comme un fruit dans les flammes de l'été."
Entre la passion exclusive et malheureuse qu'éprouve le narrateur et l'analyse lucide et cruelle qu'il fait de ses propres sentiments, ce roman, dont la première version remonte à 1956, illustre à merveille les Amours barbares de Jules Roy. De l'amoureux "si prompt à se laisser envahir et dominer, si prompt aussi à rejeter dès qu'il se lasse", des vertiges et des exigences de la passion, Les Flammes de l'été disent tout avec une précision implacable, dans des pages parmi les plus justes jamais écrites, sur les ambiguïtés du coeur.
Entre la passion exclusive et malheureuse qu'éprouve le narrateur et l'analyse lucide et cruelle qu'il fait de ses propres sentiments, ce roman, dont la première version remonte à 1956, illustre à merveille les Amours barbares de Jules Roy. De l'amoureux "si prompt à se laisser envahir et dominer, si prompt aussi à rejeter dès qu'il se lasse", des vertiges et des exigences de la passion, Les Flammes de l'été disent tout avec une précision implacable, dans des pages parmi les plus justes jamais écrites, sur les ambiguïtés du coeur.