Correspondance 1928-1940
Voici l’ultime volet de la magistrale correspondance entre Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942), deux intellectuels aux vives exigences de vérité et d’indépendance. La Grande dépression des années 1930, la montée en puissance des dictatures, les affrontements dans le monde littéraire donnent une tonalité dramatique à la décennie précédant le second conflit mondial.
L’événement foudroyant que représente en janvier 1933 l’accession d’Hitler au pouvoir provoque le départ de Zweig en exil, d’abord à Londres, puis au Brésil, où il met fin à ses jours en février 1942. Romain Rolland, qui a quitté la Suisse, sa terre d'élection, en 1938, poursuit à Vézelay son œuvre créatrice.
Cette correspondance montre avec quelle acuité les deux écrivains perçoivent leur époque, en rendent l’atmosphère, les misères et les fureurs. En dépit de quelques désaccords liés aux orientations politiques de chacun, Rolland et Zweig se retrouvent sur l’essentiel : les valeurs fondatrices d’une amitié qui sut résister, pendant 30 ans, aux plus dramatiques épreuves.
Cette édition a été établie par Jean-Yves Brancy, docteur en histoire de l’Université de Toulouse Jean Jaurès. Les lettres de Stefan Zweig écrites en allemand ont été traduites par
Siegrun Barat, diplômée des Universités de Cologne et de Paris-III.
L’événement foudroyant que représente en janvier 1933 l’accession d’Hitler au pouvoir provoque le départ de Zweig en exil, d’abord à Londres, puis au Brésil, où il met fin à ses jours en février 1942. Romain Rolland, qui a quitté la Suisse, sa terre d'élection, en 1938, poursuit à Vézelay son œuvre créatrice.
Cette correspondance montre avec quelle acuité les deux écrivains perçoivent leur époque, en rendent l’atmosphère, les misères et les fureurs. En dépit de quelques désaccords liés aux orientations politiques de chacun, Rolland et Zweig se retrouvent sur l’essentiel : les valeurs fondatrices d’une amitié qui sut résister, pendant 30 ans, aux plus dramatiques épreuves.
Cette édition a été établie par Jean-Yves Brancy, docteur en histoire de l’Université de Toulouse Jean Jaurès. Les lettres de Stefan Zweig écrites en allemand ont été traduites par
Siegrun Barat, diplômée des Universités de Cologne et de Paris-III.