Histoire de la poésie française - tome 4
Quatrième tome de l'histoire générale de la poésie française et d'expression française des origines à nos jours, ce volume est consacré à La Poésie du XVIIIe siècle, c'est-à-dire d'une période sur laquelle on passe généralement un peu trop vite. Dans le tome I consacré aux siècles du Moyen Age, l'auteur a écrit ces lignes : « Je n'ai point, comme il est de convention, sacrifié le rhétoriqueur au lyrique, l'artisan à l'inspiré. J'ai retenu toute manifestation créatrice, sans omettre le discours versifié, le poème descriptif, le théâtre en vers, et même l'emploi didactique du poème mnémotechnique. Le plus souvent possible, j'ai fait état du poétique de la prose elle-même. » Ce tome IV qui couvre le siècle philosophique répond plus particulièrement à ce projet. Et l'auteur ajoute : « Ne m'interdisant ni la curiosité ni le pittoresque devenus tabous, j'ai invité les originaux, les oubliés, les dédaignés, les maudits sociaux comme les maudits de tout avenir. » Ils ne manquent pas au XVIIIe siècle. Parallèlement à ses romans, dont la trilogie bien connue : Les Allumettes suédoises, Trois Sucettes à la menthe, Les Noisettes sauvages, Robert Sabatier a toujours chéri la poésie, lui consacrant essais et chroniques étant lui-même poète (Les Fêtes solaires, Les Poisons délectables, Les Châteaux de millions d'années ... ). Avec L'Histoire de la poésie française, il livre le fruit de nombreuses années de travail, de lectures passionnées et exaltantes. Il faut lire l'Histoire de la poésie de Sabatier ; on comprendra à quel point la poésie, ce jeu en apparence superflu, tient dans la société le rôle de tels corps ou anticorps sans lesquels l'organisme n'existe plus (Michel Cournot, Le Nouvel Observateur) Une sorte de genèse de la poésie française (Marion Renard, Le Monde) Un explorateur passionné (Matthieu Galey, L'Express) L'entreprise est exemplaire (Georges Jean, La Quinzaine littéraire) Le dessein de Robert Sabatier : la générosité (Hubert Juin, Le Magazine littéraire) Une mise en situation des oeuvres et des hommes (Jacques Jaubert, Le Figaro) La poésie française a son monument littéraire (F. de Comberousse, France Soir)